Interfaces cerveau-machine (BMI)

Les études menées par Jupiner Research prédisent de bonnes nouvelles pour les Interfaces cerveau-machine (BMI). D’ici 2027, la part de marché de ce type d’appareils atteindra 19 milliards de dollars contre 2,4 milliards de dollars en 2018. Les travaux de recherche continuent pour améliorer la qualité des BMI afin qu’elles puissent être prêtes pour le grand public d’ici quelques années.

Utilisation des Interfaces cerveau-machine

Une Interface cerveau-machine (BMI) est un système de connexion entre le cerveau et un ordinateur. Elle offre donc à l’utilisateur la possibilité d’effectuer des tâches sans l’intermédiaire des nerfs périphériques. De ce fait, elle se destine surtout à la médecine pour le traitement des personnes ayant un handicap. Les exemples sont nombreux : un sujet avec une prothèse peut commander les mouvements de cette dernière avec sa pensée, comme une personne qui n’a jamais perdu ses membres. De même, la BMI permet de parler et d’écrire à travers des ordinateurs grâce aux neurones.

Il n’y a pas que les personnes souffrantes qui peuvent profiter des Interfaces cerveau-machine (BMI). En effet, elles sont également utiles pour le grand public. Les gamers peuvent par exemple obtenir une expérience de jeux unique en utilisant ces systèmes. Quoi de mieux que d’avoir comme manette son cerveau. Bref, les BMI semblent incarner le futur de la réalité virtuelle et de la réalité mixte. Il faut juste attendre que le projet ait abouti et qu’il soit entièrement fonctionnel.

Le saviez-vous ?

L’Interface Cerveau-Machine fonctionne de la manière suivante : un système acquiert et traite les signaux cérébraux puis un autre les traduit et les classifie pour les transformer en commande. Pour faire plus simple, le sujet pense à ce qu’il désire faire et ces informations seront transmises à l’ordinateur qui va les traduire et exécuter la commande (mouvement de prothèse pour reprendre l’exemple de la personne qu’on a dû amputer). Une véritable innovation dans cette ère numérique ; il suffit de le vouloir pour l’avoir ; voilà un slogan qui pourrait très bien coller à ces futurs systèmes.

Contrôler l’Interface cerveau-machine

L’Interface cerveau-machine (BMI) est en quelque sorte un produit miracle de l’informatique et de la science. Cependant, elle nécessite aussi un effort de la part de la personne qui l’utilise et qui souhaite s’en servir plus aisément. En effet, il faut un temps d’adaptation et des exercices pour affiner le contrôle du système qui, notons-le, fonctionne en boucle fermée. Cela signifie que lors de la première l’utilisation, le sujet ne maîtrisera pas immédiatement tout. Il devra observer les résultats de ses commandes cérébrales et appréhender la bête jusqu’à ce que la manipulation devienne automatique. Un peu comme un bébé qui découvre le monde, la personne va dompter petit à petit ses différentes capacités.

Cependant, les études ont montré que pour l’instant, 30 % de la population mondiale seraient encore incapables de contrôler les Interfaces cerveau-machine (BMI). Cela pousse les chercheurs à travailler sur l’amélioration du système afin que les appareils puissent enfin débarquer sur le marché.

Comment l’Interface cerveau-machine se connecte au cerveau ?

Celui qui dicte l’action est bien le cerveau humain. Et pour cela, l’Interface cerveau-machine a besoin d’enregistrer l’activité cérébrale. Mais comment procède-t-elle ? Simple, en utilisant des électrodes installées sur le crâne, sur le cortex ou même dans le cerveau. Ainsi, la BMI peut capter les signaux électriques transmis par les neurones.

Voici comment fonctionnent ses trois méthodes d’enregistrement des signaux électriques :

  • Le mode invasif qui consiste à implanter dans le cortex des électrodes pour enregistrer les signaux des neurones. Cette méthode offre d’excellents résultats mais comporte aussi des risques de pertes de signaux et de complications.
  • Le mode semi-invasif, qui réduit les risques de complications, place la grille d’électrodes sur la membrane qui recouvre le cerveau sous la boîte crânienne. Certes, cette méthode est moins risquée mais la précision de la captation du signal en souffre également.
  • Le mode non-invasif et grand public utilise un casque équipé d’électrodes. Il enregistre l’électroencéphalogramme ou EEG sur une journée pas plus. La précision est moindre mais la méthode est plus accessible pour diverses applications destinées au grand public.

L’Interface cerveau-machine (BMI) peut ouvrir de nombreuses portes. Il faut juste attendre que tout soit mis au point pour en profiter. En patientant, nous pouvons déjà économiser car le prix d’un appareil grand public serait estimé à environ 300 euros.

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